Storia


Alfonso Tortora

Entre histoire et historiographie: lignes de recherche historique sur les présences vaudois dans le Sud de l’Italie (siècles XV- XVI).

 

 

 

1. Il n'est pas possible, selon nos connaissances actuelles, résumer l'histoire des présences vaudois, pendant le second Moyen âge et la première age moderne, dans le Sud de l'Italie, si non par un point de vue sommaire, avec un risque évident de généraliser des arguments répétés, désormais, beaucoup de fois. La prospective de développer la connaissance historiques des établissements vaudois dans le Sud de l'Italie, pendant les siècles  XIV et XVI, se présente, même aujourd'hui, ambiguë et contradictoire[1], bien que le thème du « vaudouisme médiéval e pré- réformé » soit traité, entre la première et la seconde partie du siècle XX, au-delà des spécifiques aires nationales, à l'intersection entre des études de médiévisme  et de christianisme, d'une manière, non seulement érudite[2], mais divulgatrice aussi[3], et bien que ce terrain de recherche, même vivant une certaine phase de stagnation[4], continue encore à stimuler d'intéressants projets de recherche[5].

  Cette limitation des recherches sur les présences vaudois dans le Sud de l'Italie, pendant le bas moyen âge et les premiers décennies du 1500, semble, du reste, directement confirmé par les deux principaux rencontres d'études, au cours de la fin des années ‘80 et '90 du 1900, depuis plus de vingt ans de distance du bien connu rendez vous de Fanjeaux dédié à « Vaudois languedociens et Pauvres catholiques »[6]. Au « Colloque international »d'Aix en Provence du 1988, une rencontre réalisée par Gabriel Audisio, se regroupaient, dans une tentative de synthèse des exits alternés, quelques évaluations sur les formes historiographiques, sur les méthodes d'analyse et sur les contenus historiques des différents embranchements, dans le sens tant culturel que religieux et géographique, des mouvements originaux de foi nés par l'élan religieux vécu par Valdesius. De plus, en ce lieu, on relevait, nettement, la conscience déclarée des difficultés dans les quelles se trouvai une recherche historique qui cherchait de reconstruire, d'une prospective unitaire, les vicissitudes internes et extérieures des vaudois. En même temps, on soulignait, à Aix, comme les conditions de vie religieuse, imposées à ces communautés par la répression ecclésiastique et les conséquentes difficultés économiques caractérisaient, par beaucoup d'aspects,  l'histoire de ces hommes et de ces femmes et leur émigration  des originaux centres  de vie, en Provence et plus loin. Mais, en définitive, l'histoire authentique des vaudois restait encore obscure sous beaucoup d'aspect : «et l'obscurité - précisait Grado G. Merlo dans quelle occasion - ne concerne pas que des fragments isolés, parfois importants, du valdéisme»[7] .

  Donc, pendant la rencontre du 1988, les problèmes concernant les vicissitudes historiques des vaudois se concentraient, sous les réflecteurs des intervenus, sur une multiplicité d'aspects[8], parmi les quels figuraient autant ceux des de la complexité historique des vaudois du moyen âge, qui passaient même- et peut être surtout- par des expériences du milieu profondément différentes, autant ceux de la problématisation des sources et de la première historiographie vaudoise[9].Un ultérieur difficile problème était constitué par la compréhension des phases de passage  des vaudois  à la réforme de matrice helvétique- strasbourgeois, pendant les premières décennies du siècle XVI. Cependant, il est à ce point, à part les indéniables, reconnus, progrès fait par les recherches d'histoire des vaudois pré- réformé et réformé, qu'affleurait l'écart entre une approche historique, suffisamment  ample et articulée sur la ramification française, allemande et « lombarde » des vaudois du moyen âge, et la totale absence de discours  historiques et historiographiques sur les présences de cette communautés au milieu du Sud de l'Italie, où leur « implantation- écrivait Audisio, dans une sorte d'incise, au milieu de sa réflexion didactique à la « fin des vaudois du moyen âge »et après une fugace allusion aux vaudois de Calabre et de Puglia- ici reste encore à étudier » [10]. Voila qu'on fait une allusion très superficielle, grâce à la première  rencontre provençale, à un autre pôle d'installation fondamentale, mais complètement inexploré par l'histoire des vaudois européens : le Sud de l'Italie.

  Après dix ans, mais toujours à Aix, un nouveau « Colloque »international dédié à « Les vaudois » a été proposé. Les buts de cette confrontation scientifique étaient deux : « faire le point des recherches sur l'histoire des vaudois des origines au XVIe siècle et, si possible, dégager des pistes pour de futures enquêtes »[11]. Dans le discours introductif, tenu de nouveau par Audisio, on manifestait, clairement, suivant surtout une méthodologie scientifique, les intentions du rendez vous. Voila les intentions : avant tout, suivre avec attention «l'avancement des recherches pendant la décennie écoulée - vérifier en quelque sorte l'efficacité scientifique de cette précédente rencontre - en même temps que d'ouvrir, si possible, encore quelques perspectives»[12]. De plus, dans les mots de l'Expert français, les deux « innovations », si non juste substantielles, certes relevantes, données à cette rencontre par rapport au précédant « Colloque », n'échappent pas. Avant tout, on se proposait d'illustrer, plus que rapporter simplement, quelques parcours d'histoire vaudoise, à travers   «quelques interventions originales» ; «la seconde innovation consistait à dresser le bilan de l'histoire concernant les vaudois du Piémont»[13].

  Au-delà des bonnes intentions déclarées par l'organisateur du « Colloque », dont le fil conducteur avait le devoir d'être un ultérieur moment de vérifie des recherches conduites, pendant dix ans, sur l'univers des vaudois examiné même- mais non seulement- par le point de vue de l'intrinsèque inadéquation à la réalité sociale circonstant, le plus actuel cours de recherches sur les vaudois pré- réformés et réformés[14] avait vraiment remis en évidence une conciliation forcée entre la manque des sources disponibles liée, indissociablement, à la logique de la désagrégation des vaudois advenue, sur le plan historique, non seulement dans un niveau territorial, mais  aussi dans un niveau d'identité du mouvement même, dès son apparition[15], et l'analyse des faits connus pour les quels les contradictions[16] internes restaient irrésolues. Donc,  se limitent à l'argument que maintenant nous voulons traiter, au moment de la seconde rencontre provençale ne se surpassait encore, sur le plan de la connaissance scientifique, la limite des faits connus relatives à l'histoire des vaudois. Le Sud de l'Italie, même sur la trajectoire de l'onde migratoire faite par les familles vaudoises pendant le second moyen  âge[17], et même riche de traces vaudoises entre la fin du siècle XV et le siècle XVI[18], continuait à rester un territoire de recherche « loin » des intérêts des spécialistes de l'histoire des vaudoises du moyen âge et de la réforme. Quels sont les raisons de fond de cette exclusion ? Pourquoi on y est peu préoccupé, même dans des rencontres si importantes, d'examiner, en termes historiques[19], des présences vaudoises dans le Sud de l'Italie pendant le bas moyen âge et la première partie de l'age moderne ? Et, encore, nous nous demandons : au-delà de la manque de sources spécifiques, est- il possible cueillir  les comportements  culturels qui peuvent expliquer la choisie de la partition des recherches historiques sur les vaudois pré- reformé et réformé ?  Des questions complexes, certes ! Pour pouvoir essayer au moins une approche au problème, nous devons déplacer, dans les limites de l'intervention ici programmée, notre regarde vers ce qui apparaît  comme lié au comportement culturel qui a rendu possible et duratif la motion de l'histoire d'ensemble du mouvement vaudois répandu, à partir du siècle XIII, dans le Sud de l'Italie. L'analyse de cette exclusion historique ne peut que être de nature historiographique. Vérifions quelques possibles raisons.

   2 Puisque, dans le champ des questions historiographiques, chaque lecture d'un événement risque d'être déviée par la vision d'une autre histoire, et puisque chaque fragment de cet événement, obscuré de rejets idéologiques, risque de se transformer en difficulté d'orientement entre de nouvelles nécessités et de précédentes particularités, entre des changements et continuité[20], j'ai averti, déjà autres fois, la nécessité de reprendre le problème de l'installation vaudoise dans le Sud de l'Italie, dédiant une première et spécifique attention à la nécessité de défaire quelques nœuds de la première historiographie dédiée aux vaudoises, celle qui commence à apparaître entre le siècle XVI et le siècle XVII[21]. Le but évident a été celui de comprendre s'il y a été, dans quelles histoires, effectivement, une sélection de thèmes et de problèmes capables d'une osmose rapide avec le novations et les transformations produites et productibles dès les premières contacts du synode du Laus (Laux) du 1526 entre vaudoises et réformés[22]. Ce premier niveau d'approche à l'histoire d'ensemble du vaudouisme a mis en évidence, comme résultat initial d'analyse, quelqu'une des raisons essentiales pour la compréhension de la motion, ou de la considération insatisfaisante, des vicissitudes du vaudouisme du bas moyen âge projeté dans de différents milieux européens, même le Sud de l'Italie. Le problème trouve sa probable explication dans le fait que, aux yeux des premières historiques du vaudouisme, à travers de différents point de vue et sous l'influence de la pensée reformée calviniste, les groupes vaudois, éparpillés en Europe, présentaient un relevant nicodenisme, c'est-à-dire une dégénération, une déviation tangible du cours naturel de vie chrétienne cohérente si comme le montrait et le théorisait Calvin[23]. Donc, une manque d'origine sur les vaudouismes a limité, sur le plan de l'attention historique, les premières reconstruction : il s'agit, si comme j'ai essayé de documenter en autre lieu, d'une stratification culturelle rigide, où la sélection des sources, utiles à reconstruire l'histoire des vaudois, a permis une communication spécifique entre des groupes uniformes protestants représentés et représentables dans les divers synodes et relatifs à milieux intellectuelles. Le trait de la recherche et de la sélection de la production littéraire relative aux vaudoise du moyen âge émergeait, donc, des méandres plus subtils du contrôle, exercé par les Synodes des églises réformées, sur l'œuvre entreprise des premières historiques officielles des vaudoises, Jean Paul Perrin et Pietro Gillio. Cette recherche, en présence des pasteurs réformés réunis en Synode, se présentait surtout liée aux temps, aux méthodes, aux espaces des nombreuses trajectoires de vie entreprises par les vaudoises au cours du moyen âge, et à un ensemble de problèmes dont le plus obvie et immédiat concernait la vraie identité religieuse des sujets examinés, c'est-à-dire des nicodemitiques, aux quels faisait référence déjà le pasteur réformé Gerolamo Miolo.[24] Tout cela rendait définissable aux yeux des commettants, les pasteurs d'école calviniste, en première lieu, la choix du modèle de reconstruction historique à adopter, certes confessionnelle, et successivement posait le problème de l'extrême fragmentation du terrain vaudoise au quel s'unissait l'identité des sujets, des véhicules et des moyens de ce qui, dès ce moment, commençait à paraître comme le problème de l'expansion des vaudoise, où la centralité du vaudouisme alpin ou des zones confinant émergeait, toutefois, comme un point de référence décisif et, surtout, contrôlable. La première, systématique, compilation de la « Histoire des Vaudois » est de Perrin, prompte déjà en 1609, mais édite, toujours sous le rigide contrôle des lecteurs experts enchargés par quelques Synodes protestants, seulement au cours du 1618- 1619[25]. L'entreprise affrontée par Perrin probablement n'a pas satisfait les attentes des pasteurs calvinistes même à cause, peut être, d'une inattendue représentation, à travers un audace remaniement des sources historiques utilisables, de beaucoup de noyaux vaudoises dont les circuits paraissaient décisivement incontrôlables et, de fait, trop séparés de la centralité du vaudouisme des vallées alpines qui, de plus, sur le plan historique, venait même à se comprimer[26]. De plus, Perrin, s'occupait même de colonies vaudoises installées dans le Sud de l'Italie, et donc, probablement, un bien affirmé préjugé historique incisait aussi sur l'opinion de son œuvre, selon ce préjujé les italiens«non erano considerati molto affidabili dai riformatori d'oltralpe»[27]. Pourtant, au Synode des Vallées ouvert à Pramollo le 15 Septembre 1620, les pasteurs calvinistes réputèrent opportun commissionner une nouvelle histoire des vaudois à Pietro Gillio, un vaudois réformé, capable de reporter ses expériences de vie d'une manière fidèle et originelle[28]. Mais il est très probable que, par ce devoir donné à Gillio, on essayait à prolonger les effets unitaires, produits par la réforme protestante, dans un model historique de développement des vaudois le plus possible stabilisé et présidé  par l'autorité des majeurs archétypes calvinistes. Quande même, avec Gillio, en 1644, naissait à Ginevra une «Histoire ecclésiastique des Eglises Réformées recueillies en quelques vallées de Piedmont et circonvoisines, autrefois appelés Vaudoises », où apparaissaient aussi, strictement liées à la Réforme protestante, les dimensions centrifuges du vaudouisme, inscrites dans la plus générale reconstruction historique de ce mouvement dès moyen âge aux premières décennies du siècle XVII. Mais il est vrai que, dans l'œuvre de Gillio, les colonies vaudoises du Sud de l'Italie aussi avaient une place, mais pas un rôle ; la caractéristique de ces colonies était qu'elles se présentaient comme de nombreuses mixtures expérimentales, des lieux de récolte et de refuge, des coins dans des coins d'une histoire dans l'histoire. Cela, en définitive, rendait définissable et localisable l'instance des synodes des églises réformés qui, dès les premières décennies du siècle XVII, causait des demandes plus univoques de reconstruction historique des vaudois du moyen âge, avec des modalités communes d'information et, surtout, compilées dans le respect absolu d'une convergente centralité alpine, rencontrée déjà dès la Réforme pendant les années trente du siècle XVI et conformée, en quelques décennies, à la direction religieuse voulue par les ministres adressé de Ginevra[29].

 

            3 Une fois défini le code d'accès à un thème complexe comme l'histoire des vaudois entre Moyen âge et première age moderne, et décryptées quelques des plus allusives combinaisons, présentes dans la première historiographie de matrice protestante, sur l'antonyme binôme « vérité historique » et « vérité de foi »[30], il s'adapte bien, comme programme de recherche à affronter, le dépassement des histoires « mues » -ou mieux « sélectives » mais suggestives- sur les présences vaudoises du Sud de l'Italie, dont l'actuelle connaissance peut être considérée inaltérée depuis le  siècle XVII jusqu'à le siècle XX. Mais comme on peut affronter ce genre de recherche ? Sur quelles bases théoriques et méthodologiques colloquer les commencements et les développements ? L'expert des faits religieux sait justement, surtout après la leçon de Weber, que rhétorique confessionnelle et éthique professionnelle sont des aspects d'une seule réalité humaine, où, toutefois, l'univers des valeurs et l'univers des  faits tendent à se diviser voyageant sur des lignes parallèles et convergentes[31].

  Récupérer la présence matérielle des vaudois dans des territoires de l'Italie du Sud pourrait être possible par l'utilisation de la faible documentation disponible aujourd'hui dans quelques Archives méridionales, et cela même pour remplir des lacunes nées de l'historiographie déjà anticipée et jointe jusqu'à nous. Pour la période à cheval entre le bas moyen âge et les premières décennies de l'age moderne, nous avons recueilli, dans l'Archive d'État de Bénévent[32], une inédite installation vaudoise dans la Campanie de la fin du siècle XV, presque sûrement venant des vallées du Piedmont, selon la confrontation des noms de famille des lieux pris en considération[33].  Certes, il s'agit d'une première recherche exploratrice, faite sur une source notariale[34] et tendant à cerner la distribution sur le territoire campane de communautés vaudoises occultes dont l'existence, même prévisible, n'avait pas été mise en évidence jusqu'à aujourd'hui. La découverte de ces traces, comme on peu facilement s'imaginer, a pour nous beaucoup d'importance par rapport à la très difficile individualisation d'une réalité hérétique qui, protégée par des agissements nicodemitiques, se cache complètement dans le Sud de l'Italie, pendant le second moyen âge entier, jusqu'à la première moitié du siècle XVI.

  Donc, le but déclaré de ces premières pas avancés par ce genre de recherche, fondée sur la prévalente utilisation de la source notariale[35],est, avant tout, celui de déclarer une nouvelle, future, mappe historique des communautés vaudoises présentes dans le Sud de l'Italie entre moyen âge et age moderne. Certes, il s'agit d'un champ de recherche privé d'un rigoureux model de référence[36], et, pour ça, même plein d'énigmes sur la destinée d'un replacement d'un système culturel spécifique, comme le monde vaudois, dans un ample et pas linéaire contexte géographique, politique et culturel, comme se présente le Sud de l'Italie entre le bas moyen âge et la première age moderne. De plus, on dirait que cette complexité est causée même par un ample éventail de codes internes et externes existants dans le milieu des communautés vaudoises mêmes. Cueillir le tas d'organisation et de conscience des projets d'installation poursuivis par les familles vaudoises orientées vers le Sud de l'Italie au cours du second moyen âge se connecte indissolublement, et il ne pourrait pas être différent, à la constatation ou à l'individuation de ces collectivités e des respectifs centres de départ. Selon nous, la connexion géographique de cette communauté avec les respectifs lieux de provenance et même avec la culture religieuse d'appartenance joue, ici, un rôle important pour une correcte reconstruction historique des faits liés même aux successives, sanglantes persécutions religieuses du siècle XVI (pensez au théâtre du conflit en Calabre avec les massacres des « Calabre-  vaudois » du 1561 par rapport au théâtre de la moins conflictuelle métamorphose vaudoise en Commandée advenue pendant les mêmes années). Quel type ou philosophie de vaudois s'est éradiquée, dans le Sud de l'Italie, entre Moyen âge et première age moderne ? La qualité essentielle du vaudois du moyen âge en suit reformé, entendu comme homme de vertu, respectueux de sa tradition de foi familière, exige beaucoup d'attention à propos des symboles rituels interne et externes usé près les collectivités. Cela pourrait consentir, en synthèse : 1) soit la compréhension des diversifications du crois religieux, proposé par l'initiale intuition de Valdesio,  qui toutefois semble avoir subi, dès sa naissance jusqu'à Chanforan, non seulement de différents variations, des tendances et des diramations, mais même des articulations spécifiques et qui, avec Grado Merlo nous appelons « vaudouismes » et avec Biller  « mono- vaudouismes »[37] ; 2) soit le déchiffrement  des « statuts » ou « chapitres » accordés par les petits ou grands feudataires méridionales à les familles vaudoises provenant de différents territoires et ayant une propre profession de foi caractérisée de réponses nuancées et diversifiées par rapport au primitif exemple de vaudouisme (n'oublions pas, en effet, les motifs de devisions entre les « fratres Ytalici » et les « fratres Ultramontani » sur la différente conception de l'associationnisme productif qui était utile et praticable par les Ytalici dans touts les niveaux du mouvement, ou les divergences entre les deux societates sur la possibilité de recevoir et posséder des biens, etc.[38]).

  Comme nous bien connaissons, la vérification des forme d'existence et de cohabitation des groups vaudois inscrits dans de nouvelles conditions méta- régionales de vie, impliquant l'acceptation, l'expulsion ou la dégradation lente, sur le plan de la cohabitation sociale, des expériences de vie quotidienne plus closes et insupportables[39]- pensez, de plus, aux pratiques rituelles internes aux familles vaudoises ou à la participation formel à la liturgie catholique- reste l'obstacle plus fort contre la connaissance des individualités vaudoises dans le Sud du moyen âge et moderne.

  À cause de cet obstacle, en effet, la présence des communautés vaudoises dans le Sud de l'Italie, n'est connue que par des fragments géographiques et culturels, même aujourd'hui. La source notariale a, dans une sorte d'idéal et ordonné système de recherches tendant à dépasser cet obstacle, une relevante importance pour mettre en évidence la présence des vaudois dans un contexte historique et géographique bien spécifique pour au moins deux motifs: le premier est certes lié au fait que le document notariale, à travers la rédaction des actes d'habitation ou les « statuts » ou les « chapitres » et les relatives années, nous permet de vérifier ou déduire soit les niveaux d'installation d'une communauté dans un certain lieu, soit la date de l'installation même ; le second, car à travers l'observation des formules adoptées dans quelques certaines formules d'actes, par exemple les testaments ou les contrats de mariage, on peu cueillir les comportements et la mentalité religieuse des individus. Considérons, par exemple, l'affaire du jurement, qui définissait, substantiellement, tant l'accord du mariage, que l'emploi dotal. Il n'était pas possibles, pour les vaudois, faire un jurement, cause de leur propre organisation de foi, et ça se relève indicatif pour comprendre une choix de foi religieuse qui, nécessairement, émergeait dans certaines occasions spécifiques. Tandis que, pour ce qui concerne les testaments, nous savons que, dans les phases rituelles, ils manifestaient une relevante richesse d'informations sur la vraie ou présumée orthodoxie du testateur. Le testament catholique classique a une liste d'ademptions comme se saigner, rappeler la caducité de la vie, invoquer la miséricorde de Dieu, de la Vierge Marie et, certaines fois, de l'entière cohorte des saints. Il faut choisir, après, la sépulture ecclésiastique dans un lieu consacré et, en fin, instituer l'attribution des aumônes à destiner aux prêtres, etc.[40]. Donc, le testament de rite proie les saints, exalte un ensemble de rites ecclésiastiques surtout pour rédimer l'anime, naturellement du testateur, et obtenir, dans quelque mesure, la rémission des péchés. Tout cela implique que le testateur croyait dans le Purgatoire qui constituait le point dolent, comme nous savons, soit pour les vaudois soit, plus tard, pour les reformés. La manque, dans certains actes, de quelques comportements rituels, alors, pourrait être significative pour la mise en relief d'une mentalité religieuse certes non catholique. Autrement dit, c'est à travers l'évaluation déductible par les actes notariales, par les quels est même possible arguer des comportements quelque fois défensifs, c'est-à-dire d'une valeur nicodémitique, qu'on peut mieux entrevoir soit des installations de communautés, soi la foi religieuse de quelques regroupements sociaux et, donc, on peut fixer des points de départ pour l'approche relative à des problèmes liés à la dissidence religieuse et à la distribution sur le territoire.

            4. De plus, il est légitime, et peut être utile, abandonner la tentation de trouver des vérifies immédiates des présences vaudoises dans l'Italie méridionale à travers l'examen de blocs thématiques, relativement compacts, de sources et de lieux[41], sans certes négliger ce que nous captons être le système « poli- centre » du vaudouisme méditerranéen, déterminé du passage de quelques communautés de foi vaudoise entre des modèles territoriaux le plus possible normalisés sous le profil de la vie sociale[42], mais présidé par l'autorité des prédicateurs itinérants, ceux qui depuis le siècle XVI sont appelés, surtout dans la zone alpine, « barba »[43].  

  L'indice qui trace, à l'intérieur d'un plus général procès historique, les vicissitudes des formes et des temps de l'installation vaudoise dans le Sud de l'Italie, est confié à une description convergente des causes qui ont poussés les premières familles vaudoises à la refondation de leurs statuts de vie sociale, culturelle et technique- professionnelles dans les terres de l'Italie Méridionale. Le plus immédiat signal, nous l'avons déjà entrevu, vient, pendant la première moitié du siècle XVII, par les histoires de Perrin et Gillio[44]. On dirait que la caractéristique des deux histoire est celle d'inclure une sous-entendue, mais forte, invitation à considérer cette ondée migratoire des vaudois strictement connexe aux problèmes démographiques et économiques nés dans les cadres géographiques de départ au cours du second moyen âge[45]. C'est une empreinte qui, ayant mis une liaison précise entre la cause et l'effet, c'est-à-dire entre le phénomène migratoire et la diffusion de la présence vaudoise dans le Sud de l'Italie, a été considérée, beaucoup de fois, comme la plus digne de foi et, par conséquence, la plus suivie[46].

  Dans la prospective d'une relecture critique de la première historiographie dédiée aux vaudois, il faut souligner qu'il s'agit, dans ce cas, d'une double représentation historique ayant, selon nous, la médiation entre les deux canaux du vaudouisme : celui traditionnel, du moyen âge, et celui réformé, de leçon calviniste, donc moderne. De cette manière, on abandonnait, d'un côté, avec Perrin, la représentation d'une unité familière du temps passé offerte par l'originelle fides et soutenue, à de différents niveaux, d'une antique tradition familière, de l'autre, avec Gillio, on adhérait à l'unité de foi offerte par l'Écriture et par les principes des réformés dont les circuits résultaient désormais trop séparés du vieux monde vaudois qui s'abandonnait progressivement à une action revendicative du propre espace géo- politique- religieux[47].  Mais, en même temps, on essayait de prolonger les effets unitaires produits, dans les pratiques culturelles inter- régionaux, par la commune formation de foi, en transférant et en prolongeant la tension cosmopolite dans un model de reconstruction historique le plus possible normalisé et stabilisé, même si présidé par l'autorité des grands et des nouveaux archétypes du calvinisme : les pasteurs réformés. Il nous semble celui- ci, en synthèse et par allusion, le plan de médiation historique pratiqué, contre les relevantes tensions centrifuges, par les premiers historiques du vaudouisme aux quels remonte, selon nous, la première figuration historique du « vaudouisme méditerranéen », une figuration qui peu considère les banlieues vaudoises installées dans le Sud de l'Italie. C'est une circonstance singulière de longue durée mais sur la quelle, aujourd'hui, commence à y être un certain besoin de nouveauté à interpréter, certainement, comme nouvelle perception historique sur les présences vaudoises dans le Sud de l'Italie[48].

 

 

 



[1] Il semble utile relever, ici, que l'absence d'un travail organique, mirant à colloquer d'une manière évidente l'issue et l'éco des différents hypothèse des migrations vaudois dans le Sud de l'Italie, a poussé, récemment, G. Musca (Una piccola crociata post medievale. La persecuzione dei Valdesi di Calabria nei secolo XVI , in ‹Quaderni medievali›, n. 55 (2003), pp. 45-9) confondre les établissements  de la Puglia et ceux de la Calabre: cf., dans le spécifique, p. 49, où on indique les colonies vaudois du bas Moyen âge de la Puglia, comme ‹ Monteleone, Faito, Cella, Motta, Volturara›  des étendues «[...] più a sud in territorio Cosenza ». Bien probablement, cette erreur naît par les mots ambiguës di D. Jahier (I Calabro Valdesi. Le colonie valdesi in Calabria nel secolo XVI, Torre Pellice, Società di Storia Valdese,1929) aux quelles Musca fait référence en note. En effet, Jahier, dans la page 5, après avoir parlé des premières établissements vaudois, au près de Cosenza, écrit « Altre immigrazioni successive di Valdesi, per tacere della prolificazione abbondante dei primi coloni, accrebbero le loro piccole colonie, che si estesero più a sud, nelle città di Monteleone, Faito, La Cella, La Motta, Volturara, fino all'estrema Calabria» . Pour une première discussion historiographique sur ces thèmes cfr. les pages de G. Gonnet, I Valdesi in Calabria (Secoli XIV- XVI). Ricerca storiografica, in « Quaderni »,2 1981-82), Istituto di Scienze Storico politiche, Facoltà di Magistero,, Università degli Studi di Bari, pp.85-115 républié par l'auteur en "Il grano e le zizzanie"tra eresia e riforma (secoli XII- XVI), vol. III, Soveria Mannelli, Rubbettino Editore, 1989, pp. 1327- 1359, et, maintenant, mon Presenze Valdesi nel Mezzogiorno d'Italia (secoli XV- XVII), Salerno, Laveglia editore, 2004, en particulier pp. 45-47.

[2] Cf. Enchiridion Fontium Valdensium (Recueil critique des sources concernants les Vaudois au moyen âge).Du III Concile de Latron au Synod de Chanforan(1179-1532) curé par G. Gonnet, I, Torre Pellice Claudiana, 1958, en particulier l'Introduction' aux pages 5-26 ; Enchiridion Fontium Valdesium (Recueil critique des sources concernants les Vaudois au moyen âge , curé par G. Gonnet vol. II (de la fin  du XIIe au début du XVIe siècle), Torre Pellice Claudiana 1988, surtout la « Préface », pp. 5- 11 ; C. Papini, Valdo di Lione e i poveri dello spirito. Il primo secolo del movimento valdese, Torino, Claudiana, 2002². N'oublier pas, dans tous cas, les pages de K-V Selge, Die erforschung der mittelalterlichen Waldensergeschicte, in  ‹Teologische Rundschau›, n. F33 (1968), pp. 281-343 et ces de Merlo, valdesi e valdismi medievali-II.  identità valdesi nella storia e nella storiografia. Studi e discussioni,Torino, Claudiana, 1991, dans le spécifique  le chapitre dédié à  "Momenti di storia e storiografia valdese", pp.25-54.

[3] À consulter, à ce propos, pour se limiter à une référence indispensable, les volumes de Em. Comba, Histoire des Vaudois. Première partie. De Valdo à la Riforme,  Paris- Lausanne- Florence, Fischbacher- Bridel- Claudienne, 1901; Em. Comba, Storia dei Valdesi,Torre Pellice Claudiana, 1930; ID, Bevestoria dei valdesi, Torre Pellice Claudiana, 1966(5) ( avec l'appendice de L. Santini); P. Leutrat, Les Vaudois, Paris, Editions sociales, 1966; J Gonnet et A. Molnar, Les Vaudois au moyen âge, Torino, Claudiana, 1974 (pour l'édition italienne, avec des chapitres extraits du cité Les Vaudois au moyen âge et du Valdensti, evropsky rozmer jejich vzdoru, Praga, Kalich,1973, A. Molnar, Storia dei valdesi.1  Dalle origini all'adesione della riforma (1176- 1532), Torino,  Claudiana, 1989²) ; G. Audisio, Les Vaudois, Naissance, vie et mort d'une dissidence (XII- XVI siècles), Turin, Albert Meynier, 1989, (pressé  par un titre un peu différent à Paris, Fayard, en 1988, précedé par une édition allemande  du titre Die Waldeser. Die Geschichte einer religiösen Bewegung, Münich 1996 ; par l'édition anglaise v. The Waldensian dissent: Persecution and Survival, c.1170- 1570, Cambridge, Cambridge University Press 1999 ; G. Tourn, I valdesi. La singolare vicenda diun popolo chiesa (1170- 1999),Torino, Claudiana, 19993 ; E Cameron , The waldenses, Rejections of Holy Church in medieval Europe, Oxford,Blackwell, 2000.

[4] Lire à ce propos ce qu'écrive J. F. Gilmont, Les Vaudois :sources et méthodes et G. G. Merlo, Frammenti di storiografia e storia delle origini valdesi, in « Revue des histoires des réligions » f. I (2000), respectivemen aux pages 9-20 ; 21- 37.

[5] À considérer, surtout, les objectives de recherche qui, depuis des années, sont vus par de différents niveaux de recherche historique, non seulement italienne, mais européenne aussi, une recherche concentrée surtout à reconstruire les complexes vicissitudes humaines et de foi des vaudois soit proposant le cadre problématique originel et spécifique de l'histoire vaudoise  par des récoltes d'essais ou des synthèses historiques, soit la relecture critique le la réimpression des fontes du vaudouisme européen (dont un exemple est offert par l'édition critique du Liber suprastella, curée par C Bruschi, Rome, Institut historique pour le Moyen âge,2002). À ce propos on peut interroger M. Benedetti, I Valdesi «senza riforma». Appunti sui Valdesi alpini del tardo medioevo, en «Heresis», n. 36-37 (2002), pp. 15-27, en particulier pp. 22 ss. À ce propos on ne dirait pas superflue renvoyer, maintenant, aux lucides pages de J. F. Gilmont, Du bon usage de l'Historia de Scipione Lentolo. A propos de deux publications récentes, en «Bollettino della Società di studi valdesi», n. 195 (2004), pp. 117-122, qui rappelle, en plus, « la nécessité d'une édition critique » de quelques fontes de l'historiographie vaudoise (cf. p. 118).

[6] La rencontre a eu lieu en Juillet 1966, tandis que les actes sont apparus à Toulouse, en 1967(Cahiers de Fanjeaux , 2).

 

[7] G. G. Merlo, Le mouvement vaudois des origines à la fin du XIIIe siècle, in Les vaudois des origines à leur fin (XIIe - XVIe), Colloque international. Sous la direction de Gabriel Audisio (Aix-en-Provence, 8-10 avril 1988), Torino, Albert Meynier, 1990, pp. 15-35, qui p. 29. Le rôle de la dialectique ouverte par  Grado G. Merlo (Valdesi e valdismi medievali. Itinerari e proposte di ricerca, Torino, Claudiana, 1984, pp. 141-145) au milieu des études dédiés à l'histoire dea vaudois  du moyen âge et de la pré- réforme en utilisant le mot « fragmente » est très clair : l'histoire des vaudois, en relation aux sources disponibles et aux ouvertures thématiques produites par une renouvelée recherche scientifique sur ce thème spécifique, apparaît, en 1988, caractérisée par des parcours d'histoire politique, sociale et religieuse différents, sur le scénario européen, de région en région , de pays à pays, de val à val, avec des caractéristiques de différentiations et de transformation si particuliers qu'autorisaient les historiens à voire dans la conscience de ce mouvement beaucoup d'identités, au point qu'ils ont proposé le concept de « vaudouismes » au lieu de « vaudouisme ». Sur ces thèmes et leurs actualités voir, maintenant, Tortora, Presenze valdesi, cit., pp. 45-57 et note 12.

[8] Merlo en rapporte par une grande compétence, Momenti di storia e storiografia valdese, cit., surtout pp. 28 ss. Pour les  réflexes de ces aspects sur la plus actuelle recherche historique dédié aux vaudois du moyen âge et même attentive au binôme «heresy-literacy» utile Benedetti, I Valdesi «senza riforma», cit., pp. 20 ss.

[9] Cf., même le déjà cité apport di Merlo, les réflexions de P. Biller, G. Audisio e J. F. Gilmont in Les vaudois des origines à leur fin, cit., respectivement aux pp. 43-59; 77-99; 105-113 et le relatif «Débat» proposé à la fin de chaque intervention.

 

[10] G. Audisio, La fin des vaudois (XVIe siècle)?, ien Les vaudois des origines à leur fin, cit., pp. 78, 83.

[11] G. Audisio, Présentation, in Les Vaudois, «Revue de l'histoire des religions», cit., (numéro spéciale, relatif au colloque di Aix-en-Provence du 6-7 novembre 1998), p. 5.

[12] Ibidem.

[13] Ivi, p. 6.

[14] Cfr., in Les Vaudois, cit., la  III e la IV partie du fascicule  avec les titres respectives: Les mutations (XIVe-XVe siècles), pp. 75-153; L'adhésion a la Riforme (XVIe siècle), pp. 155-196, contenants  propositions de recherche et discussions bibliographiques  mis à jour sur quelques aspects du vaudouisme européen.

[15] Merlo, Valdesi e valdismi medievali, cit., p. 14 ss.; Tortora, Presenze valdesi, cit., pp. 38-42.

[16] Cf. Merlo, Frammenti di storiografia e storia delle origini valdesi, in Les Vaudois, cit., en particulier  pp. 24-37 e le pagine di Benedetti, I Valdesi «senza riforma», cit., pp. 22 ss.

[17]À consulter la lecture  complessive qui en offre ,par des clefs d'acces diferents, J. P. Perrin, Histoire des Vaudois [...], I, Genève, Matthiev Berjon, 1618, pp. 196-197; P. Gilles, Histoire ecclésiastique des Églises Vaudoises de l'an 1160 au 1643, t. I, Pignerol, Chiantore e Mascarelli Éditeurs, 1881, pp. 27-30; M. A. Rorengo, Memorie historiche dell'introduttione dell'heresie nelle valli di Lucerna, Marchesato di Saluzzo et altre di Piemonte, Torino, HH. Di Gio: Domenico Tarino, 1649, pp. 77-81; J. Léger, Histoire générale des Eglises Evangéliques des Vallées de Piémont ou Vaudoises, Leyde, Jean Le Carpentier, 1669, p. 21.

[18] Pour une approche critique, sous l'aspect historiographique, au problème et de nouvelles ouvertures de recherche historique voir, maintenant, Tortora, Presenze valdesi, cit.

[19] Comme, par exemple le raisons de l'installation, les zones d'occupation, les développements religieuses des communautés et des présences vaudoise dans le  Sud de l'Italie surtout avant, pendant et après la venue de la Réforme

[20] Pour l'actualité du thème nous renvoyons aux sages avertissements générales set aux aigues observations de G. Galasso, Nient'altro che storia. Saggi di teoria e metodologia della storia, Bologna, Il Mulino, 2000, specialmente pp. 40 e ss.; randonnées dans ce débat ont maintenant lieu A. Prosperi, Dare l'anima. Storia di un infanticidio, Torino, Einaudi, 2005.

[21] Maintenant et après cf. Tortora, Presenze valdesi, cit., pp. 75-121.

[22] Sur le synode du Laus, dont parla entre 1583-87 le pasteur réformé G. Miolo (Historia breve e vera de gl'affari de i Valdesi delle Valli, a cura di E. Balmas, Torino, Claudiana, 1971, p. 100; mais voir aussi La più antica storia dei Valdesi, in «Bulletin de la Société d'Histoire Vaudoise», n. 17 (1899), pp. 3-110, qui p. 105 ), pour se limiter encore à peu d'indispensables références, cf. Molnár Storia dei valdesi, cit., p. 210; Audisio, Les «vaudois». Naissance, vie et mort d'une dissidence, cit., p. 175; S. Caponetto, La Riforma protestante nell'Italia del Cinquecento, Torino, Claudiana, 19972, p. 147.

[23] on relève cela, de plus, juste des mots de Miolo (Historia breve, cit., p. 97; La più antica storia, cit., p. 104 ),qui cherchait d'évidentier, d'un coté,les pressions de la culture officielle calviniste, critique et intransigeante vers qui, comme les vaudoises avaient pris une attitude nicodemitique, ou selon (Unité et dispersion d'une diaspora européenne: les vaudois (XVe-XVIe siècles), in «Heresis», n. 39 (2003), pp. 77-89), il serait mieux dire «clandestin»; tandis que de l'autre cherchait de justifier le procès vaudoise de mimesis, d'adaptation aux lois dictées de la culture dominant et du culte catholique. Sur l'attitude nicodémique de l'Inquisition déléguée en Calabria comme une charge supplémentaire contre "calabro-valdesi" à partir de 1561, cf. A. Prosperi, Tribunali della coscienza. Inquisitori, confessori, missionari, Torino, Einaudi, 1996, pp. 5-15, en particulier p. 11 et, plus spécifiquement maintenant P. Scaramella, L'Inquisizione romana e i Valdesi di Calabria (1554-1703), Napoli, Editoriale Scientifica, 1999, pp. 78-79, qui précise comme le «crimine di simulazione religiosa [...] sarà il motivo dominante tra gli addebiti contestati alle comunità ultramontane a partire dal 1592». Une intéressante signalisation de méthode pour une correcte approche historique à ce problème, en particulier aux vaudoises du moyen âge et de la pré-reforme de la Calabria, vient de E. Stancati, "Alcuni problemi storiografici intorno ai valdesi di Calabria", in Valdismo e Valdesi di Calabria, Actes de congrès homonyme organisé par le centre des études "G. Gangale" (Catanzaro 11/12 ottobre 1985), Cosenza, Edizioni Brueghel, 1988, pp. 59-65, qui pp. 61-62.

[24] Cf. La più antica storia dei Valdesi, p. 104; Historia breve, cit., p. 97 et l' Introduzione di Balmas, pp. 54-55, tav. 2 e p. 143

[25]Sur cette histoire (v. supra, nota 17) encouragée par les pasteursau synode des églises du Delfinato ad Embrun en 1603 et les relatifs développements, cf. J. Jalla, Glanures d'histoire vaudoise, Torre Pellice, Tipografia Alpina, 1936, pp. 111-112; G. Gonnet, Note sulla storiografia valdese dei secoli XVI e XVII, in «Rivista di storia e letteratura religiosa», n. 3 (1974), pp. 335-366, qui pp. 339-341; Tortora, Presenze valdesi, cit., pp. 116-119.

[26] «L'ouvrage de Perrin, intitulé l'Histoire des Albigeois et des Vaudois - ha scritto Jalla (Glanures d'histoire vaudoise, cit., p. 112) n'est pas sans mérite, surtout pour ce qui regarde la doctrine de nos ancêtres. Par contre, la partie historique est absolument défectueuse» [il corsivo è dell'autore]. Passant, puis, à l'utilisation des sources historiques par  Perrin, Jalla (loc. cit.) en met en évidence l'usage en rélation au but programmé,écrivant que: «Il put avoir entre les mains les procès faits contre les Vaudois par les archevêques d'Embrun, et qui furent saisis quand cette ville tomba entre les mains des Huguenots; mais les extraits qu'il en public sont peu chose». Enfin, soulignant juste la centralité du vaudouisme, Jalla, cit., relève que  Perrin «est encore plus insuffisant pour ce qui regarde les vallées piémontaises». Liée au thème de la centralité du vadouisme des Alpes, qui a généré dfferents positions historiographiques v. la  plus récente contribution de G. Audisio, La montagne : un refuge pour les vaudois, in Clergés, communautés et familles. Actes du colloque « Religion et 2 Religion et montagnes » (mai-juin 2002, Tarbes), a cura di S. Brunet, N. Lemaitre, Paris, Pub. de  la Sorbonne, 2005, pp. 237-242.

[27] Cf. E. Fiume, Scipione Lentolo. 1525-1599. «Quotidie laborans evangelii causa», Torino, Claudiana, 2003, p.23.

[28]. Cfr. Jalla, Glanures d'histoire vaudoise, cit., p. 116-117, où on lit : «A partir de 1599, il est le témoin oculaire de ce qu'il raconte; aussi avons-nous vu qu'il avait d'abord été chargé de commencer son histoire avec l'année 1600». Sur Gilles et sur son rôle historique des vaudois v. Gonnet, Note sulla storiografia valdese, cit. pp. 341-343; Tortora, Presenze valdesi, cit., pp. 119-121 e, di qualche interesse, anche le pagine di  E. Cameron, The Reformation of the Heretics. The Waldenses of the Alps, 1480-1580, Oxford, Clarendon Press, 1984, pp. 134 ss.

[29] Sur ces thèmes et sur les différentes problématiques relatifs à eux cf. les observations de Audisio, La fin des vaudois, cit., pp. 82 ss

[30] Tortora, Presenze valdesi, cit., pp. 104 ss.

[31] Lire, sur cet argument , les rapides, mais  stimulantes considérations de G. Filoramo, Che cos'è la religione. Temi metodi problemi, Torino, Einaudi, 2004, p. XI-XII de l'«Introduzione».

[32] Sur la présence ou absence de documentation dans cet Archive pour la période comprise entre la fin du 1400 et la début du 1500et la manière dont elle est organiste cf. Archivio di Stato di Benevento, in Guida Generale degli Archivi di Stato Italiani, I, Roma, 1981, pp. 521-531.    

[33] Cf. Tortora, Presenze valdesi, cit., pp. 178 ss.

[34] Sur les origines et  la consistence de l'Archiveo notariale de Benevento, de la quelle est traitée la documentation utilisée pour notre recherche, au dela de la déjà mentionnée Guida Generale, in particolare pp. 524-527, cfr. le toujours utile C. Salvati, L'Archivio notarile  di Benevento (1401-1860). (Origini - Formazione - Consistenza), Roma (Quaderni della «Rassegna degli Archivi di Stato»), 1964 .

[35] Utiles à rappeler, à ce propos les argumentations de F. Ambrosini, Ortodossia cattolica e tracce di eterodossia nei testamenti veneziani del Cinquecento, en «Archvio veneto», CXXXVI(1991), pp. 5-64; G. Audisio, Les actes notariés, révélateurs des mentalités, in Mémoir de l'Académie de Nimes, IXe série, T. LXXVII (2003), Nimes, Académie de Nimes, 2004, pp. 1-15.

[36] Sur cela cf. A. Tortora, Nel secolo XVI: tra testi e testamenti. Salerno ereticale. Prime note, in Dal torchio alle fiamme. Inquisizione e censura: nuovi contributi dalla più antica Biblioteca Provinciale d'Italia. Actes du congrès National des études (Salerno, 5-6 novembre 2004), curé par V. Bonani, Salerno, Biblioteca Provinciale, 2005, pp.  233-246, en particulier pp. 236 ss.

[37] Pour les informations sur le débat sur les mots historiques de "vaudouisme" et " vaudouismes"et "mono- vaudouismes" et la relative bibliographie, je mande à M. Benedetti, I Valdesi «senza riforma», cit.,p. 23 ss., a Tortora, Presenze valdesi, cit., pp. 45-57 e nota 12.

[38] À ce propos i v. K.-V. Selge, Die ersten Waldenser mit Edition des Liber Antiheresis des Durandus von Osca, I: Untersuchungen und Darstellung, Berlin, De Gruyter, 1967, p. 172 ss.; M. Schneider, Europäisches Waldensertum im 13, und 14. Jahrhundert. Gemeinschafts-form-Frömmigkeit-Sozialer Hintergrund, Berlin-NewYork, De Gruyter, 1981, pp. 60-65; A. Molnár Storia dei valdesi, cit., pp. 65-73; A. Patschovsky, The literacy of Waldensianism from Valdes to c. 1400, en Heresy and Literacy, 1000-1530,  curé par P. Biller, A. Hudson, Cambridge, Cambridge University Press, 19962,pp. 121-122; G. Audisio, Les «vaudois», cit.,  pp. pp. 29-31; Papini, Valdo di Lione, cit., pp. 287-293.

[39] «Così nel 1491 (observe opportunement G. Galasso, Economia e società nella Calabria del Cinquecento, Milan, Feltrinelli, 19802, a p. 84, continuant la note 51) l'università di Fuscaldo fa presente che "per la quondam Contessa de Alife fo facta certa comunione tra li ultramontani che abitano a lo Castello de la Guardia, la quale comunione fo facta contro la voluntà de ipsi supplicanti et cede in loro grandissimo danno et interesse" per cui si chiede ora di "revocare dicta comunione [...]"».

[40] Cf. G. Audisio, Il sentimento religioso dei valdesi della Provenza attraverso gli atti notarili. 1460-1520, in «Quaderni storici», n. 41 (1979), pp. 450-469, en particulier p. 461; Id., Les «vaudois», cit., pp. 103 ss.; Tortora, Presenze valdesi, cit., 151 ss.; sans oublier les fécondes excursions, dans ce champ, de M. Vovelle, Piété baroque et décristianisation en Provence au XVIIIe siècle, Paris 1973.

[41] La légitimité de cette considération prend une valeur et un significat surtout devant les nombreuses problématiques mises sur ces thèmes spécifiques par Giovanni Gonnet, pour ses études su cet argument v. Bibliografia Jean Gonnet, rédacteur F. Giacone, en «Protestantesimo», n. 3 (1999), fascicule de Studi in onore del prof. Jean Gonnet (1909-1997), curé par F. Giacone, pp. 178-196,en particulier les pp. 185-186, 188-193, 195. La tentation de signer, par l'examen de bloques tématiques relativement compacts, les limits et les traits émegents de ertaines communautés vaudoises installées dès le moyen âge dans quelques térritoires de la Calabre et massacrés par les troupes éspagnoles, comme on sait bien, dans le 1561,se rélève, avec évidence, grace à la dernière,mais même utile,œuvre d'un privé amateur d'histoire patrie, Antonio Perrotta (I Valdesi a San Sisto, Guardia, Montalto, San Vincenzo, Vaccarizzo, Argentina e Piano dei Rossi, Cosenza, Pellegrini Editore, 2005). Dans cette oeuvre, Perrotta cerche, selon sa manière, de montrer la dentelée horographie des «calabrovaldesi» jusqu'à or connus , mais omettant le fait que les présences vaudoises sur les territoires méridionales mettent comme préambule, sur le plan historique,un ensemble de problèmes, dont le plus obvie et immédiat - comme déjà est dit avant-  concerne l'identité des sujets. À relever, de plus, d'une note d'actualisme historique et historiographique que manque encore, à ce genre de recherches,même si faite par les étudiants d'histoire locale comme des enquêtes  mirées à établir une certaine «verità storica» au delà des champs confessionnels, une question de fond: en 1561, après presque trente ans de la rencontre avec Chanforan, c'est-à-dire en 1532, an de l'adhésion des barba vaudois à la réforme, il est encore opportun parler de vaudois? La question, qui concerne surtout les historiques professionnels attentifs à la reconstruction des massacres des vaudois de Calabre en1561, ne peut qu'avoir, malheureusement, même aujourd'hui, des réponses vagues soit pour l'extrême fragmentation du territoire au quel fait référence, soit parce que nous n'avons pas des études spécifiques. Sur ce thème.

[42] Cet aspect se relève clairement, en outre, par les deux contrats stipulés en mai et en septembre 1477 à Marseille, pour le transport par mer de certaines communautés vaudoises du  Delfinato etde  Cabrières d'Avignon dans la campagne de Venassimo près de Naples et Paola, sur le quel cf. E. Hirsch, Naulisamentum navigii pro Valdensibus, en «Theologische Zeitschrift»,  fasc. 1 (1983), pp. 35-51,avec traduction allemande des deux documents curés par Hans Rindlisbacher aux pp. 45-51; ma v. aussi A. Genre, Naulisamentum navigii pro Valdensibus, in «Novel Temp, quaderno di cultura e studi occitani alpini» n. 39 (1991), pp. 8-26.  Sur les deux «naulisamenta», tout de même, confronter les observaions de G. Audisio, Un exode vaudois organisé: Marseille-Naples (1477), in  Histoire et Société. Mélanges offerts à Georges Duby, Aix-en-Provence 1992, vol. IV, t.1, Le couple, l'ami, le prochain, pp. 197-208, con quelle di Tortora, Presenze valdesi, cit., pp. 57-63.

[43] Tortora, Presenze valdesi, cit., pp. 33 ss.

[44]  Perrin, Histoire des Vaudois, cit. ; Gilles, Histoire ecclésiastique, cit.

[45] Cf. Gonnet Gli stanziamenti valdesi nell'Italia meridionale (Calabria e Puglia); un fenomeno migratorio di carattere più economico che religioso", en Valdismo e Valdesi di Calabria, cit., pp. 6-9, 15.

[46] Cf à ce propos E. Stancati, Gli Ultramontani. Storia dei Valdesi di Calabria, Cosenza, Aiello Editore, 1984, surtout pp. 9-41.

[47] Gilles, Histoire ecclésiastique, cit., p. 13 ss.

[48] À ce propos v. C. Papini, Il «Libro degli Eletti» (1335-1340) e i valdesi delle Puglie, en  «Bollettino della Società di studi valdesi», n. 195 (2004), pp. 3-16 (avec transcription du "Testo valdese dal  Ms. Dd.XV.29 di Cambridge, ff. 236r-240v" du «Liber Electorum» aux pp. 19-22 di L. Borghi Cedrini); M. Fratini, Fra le Valli valdesi e il Subappennino dauno. Itinerari della predicazione e della storiografia alla vigilia della Riforma, Relation présentée au Congrès «Il dialogo tra le religioni» (Monteleone de Puglia, le 7 août  2004),  maintenant dans A. Tortora, M Fratini, Valdesi. Da Monteleone di Puglia a Guardia Piemontese. Direzioni di ricerca storica tra Medioevo ed Età Moderna, Angri (SA), Gaia, 2009, pp. 25-38.